« dans le nuage de l’existence / je savoure l’eau et le silence », Jean-Claude Leroy Il a vu des hommes, des femmes tituber, chanceler, tomber, n’être plus en capacité de maîtriser leurs gestes, leur corps et encore moins leurs pensées. Il les a vus abuser,...
Lire la suite“ Il faut mépriser les adjuvants comme les miroirscar il faut mépriser ce qui détourne de la vie” (p. 20) Le titre l’annonce parfaitement : ce recueil poétique n’est qu’un cinglant (et douloureux) réquisitoire contre l’alcool. L’alcool facile, l’alcool...
Lire la suiteJean-Claude Leroy connaît bien la ville du Caire. Il y a fait plusieurs séjours. Y a passé des hivers, arpentant ces lieux où les ombres de Cossery, de Mahfouz ou de Joyce Mansour restent prégnantes. C’est dans ce décor urbain, entre modernité et fatras...
Lire la suiteSi Cioran se faisait un allié de « l’inconvénient d’être né », c’est plutôt l’angoisse qui aide Jean-Claude Leroy à exister. Elle est une souffrance mais, étrangement, vient conjurer la mort : la trahir, c’est me tuer/mon angoisse m’appartient/son étoffe,...
Lire la suiteAutant un appren tis sage qu’une illusion Il existe dans la poé sie de Jean-Claude Leroy une radi ca lité très par ti cu lière, loin de toute homo gé néi sa tion. Les hommes prennent sou dain un nou veau visage : “avec tous ces masques à leur place /...
Lire la suite« avec tous ces masques à leur placej'ai bien vu que les visages sont inutilesun chiffon fait très bien l'affaire » (p.47) C'est une poésie, à la fois, de l'atteinte irrémédiable et de l'accès impossible. D'une fascination pour la guerre intérieure (la...
Lire la suiteEn 2011, Jean-Claude Leroy décide de partir s’isoler à Alexandrie en Égypte pour écrire dans le silence. Mais peu après son arrivée, les rues sont envahies de manifestants venus défier le régime du dictateur Hosni Moubarak à partir du 25 janvier. Le peuple...
Lire la suiteConseil de lecture : La Vie brûle, de JEAN-CLAUDE LER0Y Il s’est rendu en Égypte où il avait déjà séjourné des années auparavant, retrouver les ombres vivaces d’Albert Cossery, le fainéant lumineux, et de Georges Henein, le lucide ardent. Avec aussi l'intention...
Lire la suiteJanvier 2011. L'écrivain-narrateur arrive à Alexandrie et s’installe au Blue Riveria Hôtel, « repère de poètes », situé en étage d’un immeuble ancien. Il compte y écrire son prochain livre. Mais dès la fin du mois, il se trouve happé par la Grande Histoire,...
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